Selon le dictionnaire Wiki : « le mot chaos est emprunté au latin classique chaos, lui-même issu du grec ancien χάος, khaos qui désigne, dans la Genèse, l’état du monde (aussi appelé tohu-bohu en hébreu) avant sa création par Dieu. Le Chaos est un vide absolu, informe, un abysse sans fond ».
On peut trouver d’autres définitions, mais elles n’apportent rien au débat qui nous occupe ici. Lorsque le Chaos est utilisé en magie, il n’y a pas de place pour la confusion ou le désordre.
Le Chaos est un principe créateur qui se tient derrière toutes les formes de magie. Lorsqu’un rituel magique est accompli, peu importe la tradition ou les détails de son accomplissement, une énergie magique est créée et mise en marche afin de causer la réalisation de quelque chose.
Austin Spare a bien compris ce principe et il l’a mis en œuvre dans son travail magique.
Austin Osman Spare, un peu d’histoire.
Austin Spare est né à minuit le 31 décembre 1886 dans la périphérie de Londres à Snow Hill.
Spare montre un véritable don pour le dessin dès son plus jeune âge et, entre 1901 et 1904, il quitte l’école afin de servir comme apprenti dans une fabrique de verres teintés, tout en continuant ses études au « Art College » de Lambeth. En 1904, il obtient le droit d’entrer au « Royal College of Art ». Cette année-là, il organise aussi une exposition à la « Royal Academy ».
En 1905, il publie son premier livre, Earth Inferno. Celui-ci devait, au départ, être un recueil de dessins, mais il comprenait également des commentaires dévoilant certaines de ses conceptions et inclinaisons spirituelles. John Singer Sargent le saluera comme un génie à l’âge de 17 ans. À un moment non précisé de son adolescence, Spare est initié au sein d’un culte sorcier par une sorcière prénommée « Madame Paterson », que Spare considérait comme sa « seconde mère ». En 1908, il fait une exposition à la « Bruton Gallery ». En 1910, il passe brièvement dans l’Astrum Argentum de Crowley, dont on dit qu’il considérait Spare comme un « magicien noir » . Puis en 1909, Spare commence à rédiger The Book of Pleasure (Le Livre du Plaisir).
En 1912, sa réputation grandit rapidement dans le monde de l’art. En 1913, il publie son Livre du Plaisir. Celui-ci est considéré comme son œuvre magique la plus importante et comprend des instructions détaillées concernant son système de sigilisation ainsi que sa « posture de la mort ». En 1914-1918, il sert comme artiste militaire officiel. Il est envoyé en poste en Égypte, pays qui aura un grand impact sur lui. En 1921, il publie Focus of Life, un autre livre de dessins accompagnés de commentaires magiques.
En 1921-1924, il est au sommet de son succès artistique et, en 1924, il publie Anathema of Zos par lequel il se coupe définitivement avec ses faux amis du milieu de l’art. Il retourne alors dans l’obscurité du sud de Londres afin de retrouver sa liberté et développer sa philosophie, son art et sa magie.
En 1947, Spare rencontre Kenneth Grant et il se mêle à d’autres occultistes célèbres de l’époque. En 1948-1956, il commence son œuvre Grimoire of the Zos Kia Cultus. Il sera inachevé et synthétisé plus tard par Kenneth Grant à partir des archives de Spare dont il avait hérité.
La Magie d’Austin Osman Spare.
L’art et la magie de Spare sont très intimement liés. Il est connu que ses dessins contiennent des messages concernant sa philosophie magique. Un dessin de Madame Paterson, par exemple, se serait animé devant des témoins, les yeux s’ouvrant et se fermant. Spare est encore plus connu pour son utilisation des sceaux (ou sigils). En tant qu’artiste, il fut très orienté visuellement et plastiquement dans sa démarche magique.
Son système consiste, à la base, dans la mise sur papier d’un désir, si possible dessiné avec son propre alphabet magique, en éliminant les lettres qui se répètent pour former un dessin à partir des lettres restantes. Le sigil doit ensuite être chargé. Il y a plusieurs façons de le faire, mais l’élément clé est de parvenir à un état de « vacuité » par la fatigue, la sexualité ou toute autre méthode.
Ceci crée un vaccum ou un « vide », très proche de notre définition du Chaos, que l’on peut ensuite emplir de l’énergie du magicien. Le sigil, une fois chargé, doit être « oublié » afin que l’inconscient puisse travailler sur lui sans les distractions et les dissipations de l’énergie causées par l’esprit conscient. Spare a reconnu que la magie provient de l’inconscient du magicien et non de quelque esprit ou dieu externe.
Christopher Bray a dit ceci concernant les méthodes de Spare dans son introduction au The Collected Works of Austin Osman Spare : « Ainsi, dans son art et dans son écriture, Spare nous met dans l’ambiance ; en montrant quelle attitude nous devons adopter afin d’approcher l’ « angle du départ de la conscience » afin d’entrer dans l’infini. On doit se méfier de la tentation de fonder des dogmes, car Spare eu grand mal à s’en défaire pour atteindre au succès en magie ; cependant, un certain nombre de croyances de base sous-tendent la Chaos Magick. Le Chaos est le potentiel universel de la force créatrice, en tentative perpétuelle de pénétrer dans nos réalités personnelles et collectives. C’est le pouvoir d’Évolution et d’Involution. Le shamanisme est en chacun de nous et peut être utilisé si nous ajustons nos perceptions/attitudes et nous mettons en condition d’accepter une Gnose spontanée ou en atteignant l’ « angle du départ de la conscience et du temps ».
Il existe d’autres méthodes pour utiliser ce même concept expliquées par Spare. D’autres magiciens, depuis Spare, ont également écrit sur leurs propres méthodes ou des expansions de cette méthode assez fréquemment dans les magazines occultes, et plus particulièrement en Grande Bretagne. Spare n’est certainement pas le premier dans l’histoire à avoir pratiqué cette forme de magie, mais on peut le créditer d’être le premier à avoir associé à la magie le mot de « chaos ».
La Chaos depuis AOS.
Spare est mort le 15 mai 1956, mais sa magie n’est pas morte avec lui. Des groupes de magiciens ont pratiqué des versions de la Chaos depuis lors, tout particulièrement en Angleterre et en Allemagne. À la fin des années 70, Ray Sherwin, éditeur d’un magazine appelé The New Equinox, et Pete Carroll, un de ses contributeurs, déçus par la scène magique anglaise de cette époque, décidèrent de fonder les « Illuminates of Thanateros ». Leur intention était notamment de fonder un Ordre dans lequel les degrés exprimeraient une réussite plutôt qu’une autorité abstraite, une hiérarchie allant au-delà des besoins organisationnels leur semblant inutile.
Vers 1986, Ray Sherwin « s’excommunia du groupe » car il sentait que l’Ordre était en train de tomber dans la structure de pouvoir qu’il désirait éviter et Pete Carroll devînt alors le chef du « Pacte ». L’IOT continue à survivre et sera identifié comme la seule organisation chaote internationale dans les années 90.
Il existe d’autres groupes, plus petits et des individus opérant dans la Chaos. La Chaos depuis Spare a pris son propre chemin. Elle continuera toujours à grandir, c’est sa nature.
Il est naturel que le monde de la science commence à découvrir les principes physiques qui sous-tendent la magie, bien que les scientifiques qui font ces découvertes ne réalisent pas encore ce qu’ils font. Il est intéressant qu’ils aient eu la sagesse de l’appeler la « science du chaos »…
La Chaos n’est pas, en elle-même, un système ou une philosophie. C’est plutôt une attitude que l’on applique à sa propre magie ou philosophie. C’est la base de toute magie, puisqu’elle est la force créatrice primordiale. Un magicien de la chaos apprend un ensemble de techniques, habituellement autant qu’il le peut, mais voit, au-delà des systèmes et des dogmes, la physique qui est à l’œuvre derrière la force magique, et il ou elle utilise toutes les méthodes à sa disposition. La Chaos n’est pas proposée avec un Grimoire prédéfini ou même avec une éthique particulière. Pour cette raison, elle a été qualifiée de « voie de la main gauche » par ceux qui choisissent de ne pas comprendre ce qui se trouve en dehors de leur propre voie. Il n’y a aucun kit de rituels qui puisse être qualifié de chaote. Un magicien de la chaos utilise les mêmes que ceux des autres voies. Toutes les méthodes et les informations sont valides, et ne se démarquent que par leur efficacité. Maîtriser le rôle de l’inconscient dans les opérations magiques en est le point central et l’état appelé « vacuité » par Austin Osman Spare est la route qui y mène.
[…]
Cet essai est destiné aux personnes de plus en plus nombreuses qui demandent « Qu’est-ce que la Chaos Magick ? » Il est très simple et n’est pas destiné à livrer une explication exhaustive des éléments qui y sont discutés. De nombreux principes de la magie doivent être découverts par vous-mêmes. Ma seule intention ici est de tenter de définir et de rassembler les divers éléments associés à la Chaos Magick en un ensemble intelligible. Pour ceux d’entre vous qui désirent en apprendre plus sur ce sujet, vous pouvez vous référer aux articles publiés sur ce site ou encore aux œuvres de Carroll, de Hine, de Frater U.D., de Dave Evans, de Ramsey Dukes et surtout de Spare. Cependant, il y toujours plus que ce qu’une seule personne peut savoir, ne vous limitez pas à ces auteurs car la Chaos n’a pas de limite…
Définir la Chaos Magick. Le texte original « Defining Chaos » par Mark Chao (aka Jaq D. Hawkins) peut être lu sur le site ChaosMatrix. Traduction et adaptation française par Spartakus FreeMann, octobre 2008 e.v.
Pour aller plus loin vous pouvez lire : Understanding Chaos Magic par Jaq D Hawkins :
Par Jaq D. Hawkins
Introduction
Selon le dictionnaire Wiki : « le mot chaos est emprunté au latin classique chaos, lui-même issu du grec ancien χάος, khaos qui désigne, dans la Genèse, l’état du monde (aussi appelé tohu-bohu en hébreu) avant sa création par Dieu. Le Chaos est un vide absolu, informe, un abysse sans fond ».
On peut trouver d’autres définitions, mais elles n’apportent rien au débat qui nous occupe ici. Lorsque le Chaos est utilisé en magie, il n’y a pas de place pour la confusion ou le désordre.
Le Chaos est un principe créateur qui se tient derrière toutes les formes de magie. Lorsqu’un rituel magique est accompli, peu importe la tradition ou les détails de son accomplissement, une énergie magique est créée et mise en marche afin de causer la réalisation de quelque chose.
Austin Spare a bien compris ce principe et il l’a mis en œuvre dans son travail magique.
Austin Osman Spare, un peu d’histoire.
Austin Spare est né à minuit le 31 décembre 1886 dans la périphérie de Londres à Snow Hill.
Spare montre un véritable don pour le dessin dès son plus jeune âge et, entre 1901 et 1904, il quitte l’école afin de servir comme apprenti dans une fabrique de verres teintés, tout en continuant ses études au « Art College » de Lambeth. En 1904, il obtient le droit d’entrer au « Royal College of Art ». Cette année-là, il organise aussi une exposition à la « Royal Academy ».
En 1905, il publie son premier livre, Earth Inferno. Celui-ci devait, au départ, être un recueil de dessins, mais il comprenait également des commentaires dévoilant certaines de ses conceptions et inclinaisons spirituelles. John Singer Sargent le saluera comme un génie à l’âge de 17 ans. À un moment non précisé de son adolescence, Spare est initié au sein d’un culte sorcier par une sorcière prénommée « Madame Paterson », que Spare considérait comme sa « seconde mère ». En 1908, il fait une exposition à la « Bruton Gallery ». En 1910, il passe brièvement dans l’Astrum Argentum de Crowley, dont on dit qu’il considérait Spare comme un « magicien noir » . Puis en 1909, Spare commence à rédiger The Book of Pleasure (Le Livre du Plaisir).
En 1912, sa réputation grandit rapidement dans le monde de l’art. En 1913, il publie son Livre du Plaisir. Celui-ci est considéré comme son œuvre magique la plus importante et comprend des instructions détaillées concernant son système de sigilisation ainsi que sa « posture de la mort ». En 1914-1918, il sert comme artiste militaire officiel. Il est envoyé en poste en Égypte, pays qui aura un grand impact sur lui. En 1921, il publie Focus of Life, un autre livre de dessins accompagnés de commentaires magiques.
En 1921-1924, il est au sommet de son succès artistique et, en 1924, il publie Anathema of Zos par lequel il se coupe définitivement avec ses faux amis du milieu de l’art. Il retourne alors dans l’obscurité du sud de Londres afin de retrouver sa liberté et développer sa philosophie, son art et sa magie.
En 1947, Spare rencontre Kenneth Grant et il se mêle à d’autres occultistes célèbres de l’époque. En 1948-1956, il commence son œuvre Grimoire of the Zos Kia Cultus. Il sera inachevé et synthétisé plus tard par Kenneth Grant à partir des archives de Spare dont il avait hérité.
La Magie d’Austin Osman Spare.
L’art et la magie de Spare sont très intimement liés. Il est connu que ses dessins contiennent des messages concernant sa philosophie magique. Un dessin de Madame Paterson, par exemple, se serait animé devant des témoins, les yeux s’ouvrant et se fermant. Spare est encore plus connu pour son utilisation des sceaux (ou sigils). En tant qu’artiste, il fut très orienté visuellement et plastiquement dans sa démarche magique.
Son système consiste, à la base, dans la mise sur papier d’un désir, si possible dessiné avec son propre alphabet magique, en éliminant les lettres qui se répètent pour former un dessin à partir des lettres restantes. Le sigil doit ensuite être chargé. Il y a plusieurs façons de le faire, mais l’élément clé est de parvenir à un état de « vacuité » par la fatigue, la sexualité ou toute autre méthode.
Ceci crée un vaccum ou un « vide », très proche de notre définition du Chaos, que l’on peut ensuite emplir de l’énergie du magicien. Le sigil, une fois chargé, doit être « oublié » afin que l’inconscient puisse travailler sur lui sans les distractions et les dissipations de l’énergie causées par l’esprit conscient. Spare a reconnu que la magie provient de l’inconscient du magicien et non de quelque esprit ou dieu externe.
Christopher Bray a dit ceci concernant les méthodes de Spare dans son introduction au The Collected Works of Austin Osman Spare : « Ainsi, dans son art et dans son écriture, Spare nous met dans l’ambiance ; en montrant quelle attitude nous devons adopter afin d’approcher l’ « angle du départ de la conscience » afin d’entrer dans l’infini. On doit se méfier de la tentation de fonder des dogmes, car Spare eu grand mal à s’en défaire pour atteindre au succès en magie ; cependant, un certain nombre de croyances de base sous-tendent la Chaos Magick. Le Chaos est le potentiel universel de la force créatrice, en tentative perpétuelle de pénétrer dans nos réalités personnelles et collectives. C’est le pouvoir d’Évolution et d’Involution. Le shamanisme est en chacun de nous et peut être utilisé si nous ajustons nos perceptions/attitudes et nous mettons en condition d’accepter une Gnose spontanée ou en atteignant l’ « angle du départ de la conscience et du temps ».
Il existe d’autres méthodes pour utiliser ce même concept expliquées par Spare. D’autres magiciens, depuis Spare, ont également écrit sur leurs propres méthodes ou des expansions de cette méthode assez fréquemment dans les magazines occultes, et plus particulièrement en Grande Bretagne. Spare n’est certainement pas le premier dans l’histoire à avoir pratiqué cette forme de magie, mais on peut le créditer d’être le premier à avoir associé à la magie le mot de « chaos ».
La Chaos depuis AOS.
Spare est mort le 15 mai 1956, mais sa magie n’est pas morte avec lui. Des groupes de magiciens ont pratiqué des versions de la Chaos depuis lors, tout particulièrement en Angleterre et en Allemagne. À la fin des années 70, Ray Sherwin, éditeur d’un magazine appelé The New Equinox, et Pete Carroll, un de ses contributeurs, déçus par la scène magique anglaise de cette époque, décidèrent de fonder les « Illuminates of Thanateros ». Leur intention était notamment de fonder un Ordre dans lequel les degrés exprimeraient une réussite plutôt qu’une autorité abstraite, une hiérarchie allant au-delà des besoins organisationnels leur semblant inutile.
Vers 1986, Ray Sherwin « s’excommunia du groupe » car il sentait que l’Ordre était en train de tomber dans la structure de pouvoir qu’il désirait éviter et Pete Carroll devînt alors le chef du « Pacte ». L’IOT continue à survivre et sera identifié comme la seule organisation chaote internationale dans les années 90.
Il existe d’autres groupes, plus petits et des individus opérant dans la Chaos. La Chaos depuis Spare a pris son propre chemin. Elle continuera toujours à grandir, c’est sa nature.
Il est naturel que le monde de la science commence à découvrir les principes physiques qui sous-tendent la magie, bien que les scientifiques qui font ces découvertes ne réalisent pas encore ce qu’ils font. Il est intéressant qu’ils aient eu la sagesse de l’appeler la « science du chaos »…
[…]
Définir la Chaos Magick.
La Chaos n’est pas, en elle-même, un système ou une philosophie. C’est plutôt une attitude que l’on applique à sa propre magie ou philosophie. C’est la base de toute magie, puisqu’elle est la force créatrice primordiale. Un magicien de la chaos apprend un ensemble de techniques, habituellement autant qu’il le peut, mais voit, au-delà des systèmes et des dogmes, la physique qui est à l’œuvre derrière la force magique, et il ou elle utilise toutes les méthodes à sa disposition. La Chaos n’est pas proposée avec un Grimoire prédéfini ou même avec une éthique particulière. Pour cette raison, elle a été qualifiée de « voie de la main gauche » par ceux qui choisissent de ne pas comprendre ce qui se trouve en dehors de leur propre voie. Il n’y a aucun kit de rituels qui puisse être qualifié de chaote. Un magicien de la chaos utilise les mêmes que ceux des autres voies. Toutes les méthodes et les informations sont valides, et ne se démarquent que par leur efficacité. Maîtriser le rôle de l’inconscient dans les opérations magiques en est le point central et l’état appelé « vacuité » par Austin Osman Spare est la route qui y mène.
[…]
Cet essai est destiné aux personnes de plus en plus nombreuses qui demandent « Qu’est-ce que la Chaos Magick ? » Il est très simple et n’est pas destiné à livrer une explication exhaustive des éléments qui y sont discutés. De nombreux principes de la magie doivent être découverts par vous-mêmes. Ma seule intention ici est de tenter de définir et de rassembler les divers éléments associés à la Chaos Magick en un ensemble intelligible. Pour ceux d’entre vous qui désirent en apprendre plus sur ce sujet, vous pouvez vous référer aux articles publiés sur ce site ou encore aux œuvres de Carroll, de Hine, de Frater U.D., de Dave Evans, de Ramsey Dukes et surtout de Spare. Cependant, il y toujours plus que ce qu’une seule personne peut savoir, ne vous limitez pas à ces auteurs car la Chaos n’a pas de limite…
Pour aller plus loin vous pouvez lire : Understanding Chaos Magic par Jaq D Hawkins :