Le Sepher Yetsirah est un texte majeur de la Kabbale et l’un des plus anciens traités sur le sujet qui nous soient parvenus ; il apparaît au Xe siècle, mais sa rédaction pourrait dater du IIIe ou du IVe siècle de notre ère. Il en existe deux versions : l’une brève et l’autre longue, cette dernière ne comptant cependant que 1600 mots environ.
Le premier chapitre du Sepher Yetsirah traite des dix Sephirot (les dix numérations primordiales). La deuxième partie (c’est-à-dire les chapitres 2 à 6), examine les vingt-deux lettres dans leurs fonctions créatrices. L’addition des 22 lettres et des 10 sephiroth donne 32 sentiers.
Dans cet ouvrage, vous trouverez :
– L’introduction au Sepher Yetsirah de Wynn Wescott
– Le Sepher Yetsirah de Saadia Gaon
– Des réflexions et commentaires sur la structure en cube du Sepher Yetsirah
– Des exercices de méditation
Extrait
« Par trente-deux voies mystérieuses de sagesse, Yah, l’Éternel tzevaot, le Dieu d’Israël, Dieu vivant, Dieu tout puissant, élevé et sublime, habitant l’Éternité et dont le nom est saint, a tracé et créé son monde, sous trois formes: dans l’écriture, le nombre et la parole »
(Sepher Yetsirah, traduction Mayer Lambert)
Le Sepher Yetsirah, ou Livre de la Formation, est peut-être l’un des plus anciens traités rabbiniques de philosophie Kabbalistique qui nous soient parvenus. L’intérêt majeur pour la Kabbale hébraïque, ses modes de pensée & ses doctrines ayant diminué ces dernières années, ceci m’a poussé à traduire des traités à partir du texte hébreu original en leur adjoignant les versions latines des maîtres médiévaux ; j’ai également publié une Introduction à la Kabbalah qui peut être d’un certain intérêt pour les étudiants.
Trois livres importants du Zohar, ou Livre de la Splendeur qui constitue une source majeure d’enseignements kabbalistiques, ont été traduits en anglais par S.L. MacGregor Mathers ; le Sepher Yetsirah en version anglaise est un compagnon presque incontournable de ces dissertations : en réalité, les deux livres s’expliquent mutuellement.
Le Sepher Yetsirah, bien que son nom signifie « Livre de la Formation », n’est en aucune manière une narration de la Création, ou un substitut à la Genèse, mais c’est un antique et instructif livre philosophique traitant d’un aspect de l’origine de l’univers et de l’humanité, un aspect archaïque & essentiellement hébreu. La réunion des processus de la création en un arrangement à la fois alphabétique et numéral ne se retrouve que chez les auteurs sémitiques.
L’attention doit être attirée vers cette particularité essentielle de la langue hébraïque : l’inextricable et nécessaire association des lettres et des nombres, chaque lettre suggérant un nombre & chaque groupe de lettres véhiculant une signification numérique aussi cruciale que sa signification littérale.
Les principes kabbalistiques consistant en un renversement des lettres hébraïques et leur substitution par d’autres selon des combinaisons définies doivent également être étudiés et gardés à l’esprit. C’est sur ces principes que l’initiative de « travail sur le terrain » de cette dissertation repose. Ces principes se retrouvent au fil des traités kabbalistiques qui se sont succédés dans le temps, nombre d’entre eux étant collectés dans un unique volume connu comme le Zohar, ouvrage traitant principalement des dignités essentielles de la Divinité, des Émanations qui en sont issues, de la doctrine des Sephiroth, des figures du Microprosope et du Macroprosope et de la doctrine de la réincarnation.
Le Sepher Yetsirah, quant à lui, traite essentiellement de notre univers et du Microcosme.
[…]
Rabbi Judah Ha Levi (qui naquit vers 1120), dans sa description critique de ce traité, écrivait : « Le Sepher Yetsirah nous enseigne l’existence d’un Unique Pouvoir Divin en nous démontrant que dans la variété et la multiplicité il y a Unité et Harmonie, et qu’une telle concorde universelle ne peut provenir que du règne d’une Unité Suprême ». (Introduction de Wynn Westcott, à sa traduction de l’original hébreu)
Par Spartakus FreeMann
Le Sepher Yetsirah est un texte majeur de la Kabbale et l’un des plus anciens traités sur le sujet qui nous soient parvenus ; il apparaît au Xe siècle, mais sa rédaction pourrait dater du IIIe ou du IVe siècle de notre ère. Il en existe deux versions : l’une brève et l’autre longue, cette dernière ne comptant cependant que 1600 mots environ.
Le premier chapitre du Sepher Yetsirah traite des dix Sephirot (les dix numérations primordiales). La deuxième partie (c’est-à-dire les chapitres 2 à 6), examine les vingt-deux lettres dans leurs fonctions créatrices. L’addition des 22 lettres et des 10 sephiroth donne 32 sentiers.
Dans cet ouvrage, vous trouverez :
– L’introduction au Sepher Yetsirah de Wynn Wescott
– Le Sepher Yetsirah de Saadia Gaon
– Des réflexions et commentaires sur la structure en cube du Sepher Yetsirah
– Des exercices de méditation
Extrait
« Par trente-deux voies mystérieuses de sagesse, Yah, l’Éternel tzevaot, le Dieu d’Israël, Dieu vivant, Dieu tout puissant, élevé et sublime, habitant l’Éternité et dont le nom est saint, a tracé et créé son monde, sous trois formes: dans l’écriture, le nombre et la parole »
(Sepher Yetsirah, traduction Mayer Lambert)
Le Sepher Yetsirah, ou Livre de la Formation, est peut-être l’un des plus anciens traités rabbiniques de philosophie Kabbalistique qui nous soient parvenus. L’intérêt majeur pour la Kabbale hébraïque, ses modes de pensée & ses doctrines ayant diminué ces dernières années, ceci m’a poussé à traduire des traités à partir du texte hébreu original en leur adjoignant les versions latines des maîtres médiévaux ; j’ai également publié une Introduction à la Kabbalah qui peut être d’un certain intérêt pour les étudiants.
Trois livres importants du Zohar, ou Livre de la Splendeur qui constitue une source majeure d’enseignements kabbalistiques, ont été traduits en anglais par S.L. MacGregor Mathers ; le Sepher Yetsirah en version anglaise est un compagnon presque incontournable de ces dissertations : en réalité, les deux livres s’expliquent mutuellement.
Le Sepher Yetsirah, bien que son nom signifie « Livre de la Formation », n’est en aucune manière une narration de la Création, ou un substitut à la Genèse, mais c’est un antique et instructif livre philosophique traitant d’un aspect de l’origine de l’univers et de l’humanité, un aspect archaïque & essentiellement hébreu. La réunion des processus de la création en un arrangement à la fois alphabétique et numéral ne se retrouve que chez les auteurs sémitiques.
L’attention doit être attirée vers cette particularité essentielle de la langue hébraïque : l’inextricable et nécessaire association des lettres et des nombres, chaque lettre suggérant un nombre & chaque groupe de lettres véhiculant une signification numérique aussi cruciale que sa signification littérale.
Les principes kabbalistiques consistant en un renversement des lettres hébraïques et leur substitution par d’autres selon des combinaisons définies doivent également être étudiés et gardés à l’esprit. C’est sur ces principes que l’initiative de « travail sur le terrain » de cette dissertation repose. Ces principes se retrouvent au fil des traités kabbalistiques qui se sont succédés dans le temps, nombre d’entre eux étant collectés dans un unique volume connu comme le Zohar, ouvrage traitant principalement des dignités essentielles de la Divinité, des Émanations qui en sont issues, de la doctrine des Sephiroth, des figures du Microprosope et du Macroprosope et de la doctrine de la réincarnation.
Le Sepher Yetsirah, quant à lui, traite essentiellement de notre univers et du Microcosme.
[…]
Rabbi Judah Ha Levi (qui naquit vers 1120), dans sa description critique de ce traité, écrivait : « Le Sepher Yetsirah nous enseigne l’existence d’un Unique Pouvoir Divin en nous démontrant que dans la variété et la multiplicité il y a Unité et Harmonie, et qu’une telle concorde universelle ne peut provenir que du règne d’une Unité Suprême ». (Introduction de Wynn Westcott, à sa traduction de l’original hébreu)
Pour acheter ce livre, cliquez ICI.