Par Chinche
Bonjour à tous. Suite à la perte d’un article en cours de rédaction, je vais me permettre un petit aparté rituellique ou plutôt, ici, pratique.
Vivant de nouvelles expériences, je me vois souvent obligée de créer de nouvelles techniques adaptées aux situations.
Ces derniers temps, j’ai pas mal traîné avec des personnes se shootant. Un en particulier souffre d’un mal-être régulier, malgré la tonne de médicaments prescrits, et le suivi psychologique, ainsi que le soutien de ses amis.
Régulièrement depuis maintenant plus de 10 ans, elle tente de mettre fin à ses jours, via la pendaison, ou l’OD (pour ceux qui ne savent pas, c’est l’overdose, soit une surdose de produit, soit un mélange mortel).
J’arrive un matin chez cette personne suite à une brouille entre nous, la soirée s’était mal finie, chacune était rentrée chez elle, moi vexée comme un pou, elle malheureuse. Je disais, j’arrive donc, je trouve du vomi par terre, de couleur assez indéfinissable, un genre de cocktail faisandé du maximum de médicaments qu’elle avait pu ingurgiter, et des cachets pas bien fondus.
La personne dort, une seringue à la main, et a tenté visiblement de se shooter, étant donné que la seringue est à moitié vide et qu’en plus elle contient du sang. Je la réveille, elle me fait une grimace, on engage la conversation et la personne retente de se faire un shoot puis le rate, étant donné qu’elle avait ingurgité beaucoup trop de somnifères, ça lui donne des mouvements peu réguliers.
Ne sachant pas exactement la dose prise par injection en plus de celle par voie orale, j’aimerais l’empêcher de faire, mais je sais que je perdrais sa confiance. Alors, je crée une nouvelle technique.
Je visualise la veine qu’elle vise comme une autoroute (cette personne utilise souvent cette image), qui se rétrécit en route, puis chemin, puis enfin sentier, et à chaque fois, Ô miracle, la veine disparaît brusquement, malgré le poing serré, et malgré le garrot. Lassé de se faire des trous, et l’effet du somnifère reprenant le dessus, la personne se rendort, sa seringue vide (le sang avait trop coagulé), se re-réveille et la jette proprement après avoir cassé l’aiguille. Puis se rendort.
À ce moment-là, je lui induis un rêve assez proche de ses rêves dont elle m’a déjà parlé, et j’y mets ses amis, et j’y ajoute 2 autres amis qu’elle ne voit jamais dans ses rêves.
Le jour d’après, elle me parle de ce rêve qu’elle fait si souvent tout en notant qu’assez étrangement il y a avait ces 2 amis communs dont elle n’avait jamais rêvé auparavant, je glisse un sourire en coin, la voyant un peu remise sur pattes et perplexe.
On m’appelle la Chinche (coccinelle), et quand je ne porte pas bonheur, je tombe comme une mouche dans la soupe, toujours au meilleur/pire moment. Car la Chinche, c’est une punaise de lit aussi ;)
Techniques sanguines, Chinche
P.-S.
Cette technique à mon avis peut être utilisée pour les cas d’hémorragie nasale ou à l’inverse en cas de vasoconstriction ;)
Par Chinche
Bonjour à tous. Suite à la perte d’un article en cours de rédaction, je vais me permettre un petit aparté rituellique ou plutôt, ici, pratique.
Vivant de nouvelles expériences, je me vois souvent obligée de créer de nouvelles techniques adaptées aux situations.
Ces derniers temps, j’ai pas mal traîné avec des personnes se shootant. Un en particulier souffre d’un mal-être régulier, malgré la tonne de médicaments prescrits, et le suivi psychologique, ainsi que le soutien de ses amis.
Régulièrement depuis maintenant plus de 10 ans, elle tente de mettre fin à ses jours, via la pendaison, ou l’OD (pour ceux qui ne savent pas, c’est l’overdose, soit une surdose de produit, soit un mélange mortel).
J’arrive un matin chez cette personne suite à une brouille entre nous, la soirée s’était mal finie, chacune était rentrée chez elle, moi vexée comme un pou, elle malheureuse. Je disais, j’arrive donc, je trouve du vomi par terre, de couleur assez indéfinissable, un genre de cocktail faisandé du maximum de médicaments qu’elle avait pu ingurgiter, et des cachets pas bien fondus.
La personne dort, une seringue à la main, et a tenté visiblement de se shooter, étant donné que la seringue est à moitié vide et qu’en plus elle contient du sang. Je la réveille, elle me fait une grimace, on engage la conversation et la personne retente de se faire un shoot puis le rate, étant donné qu’elle avait ingurgité beaucoup trop de somnifères, ça lui donne des mouvements peu réguliers.
Ne sachant pas exactement la dose prise par injection en plus de celle par voie orale, j’aimerais l’empêcher de faire, mais je sais que je perdrais sa confiance. Alors, je crée une nouvelle technique.
Je visualise la veine qu’elle vise comme une autoroute (cette personne utilise souvent cette image), qui se rétrécit en route, puis chemin, puis enfin sentier, et à chaque fois, Ô miracle, la veine disparaît brusquement, malgré le poing serré, et malgré le garrot. Lassé de se faire des trous, et l’effet du somnifère reprenant le dessus, la personne se rendort, sa seringue vide (le sang avait trop coagulé), se re-réveille et la jette proprement après avoir cassé l’aiguille. Puis se rendort.
À ce moment-là, je lui induis un rêve assez proche de ses rêves dont elle m’a déjà parlé, et j’y mets ses amis, et j’y ajoute 2 autres amis qu’elle ne voit jamais dans ses rêves.
Le jour d’après, elle me parle de ce rêve qu’elle fait si souvent tout en notant qu’assez étrangement il y a avait ces 2 amis communs dont elle n’avait jamais rêvé auparavant, je glisse un sourire en coin, la voyant un peu remise sur pattes et perplexe.
On m’appelle la Chinche (coccinelle), et quand je ne porte pas bonheur, je tombe comme une mouche dans la soupe, toujours au meilleur/pire moment. Car la Chinche, c’est une punaise de lit aussi ;)
P.-S.
Cette technique à mon avis peut être utilisée pour les cas d’hémorragie nasale ou à l’inverse en cas de vasoconstriction ;)