Les temps sont venus & en fait ils n’ont jamais cessé d’être !
L’Eglise Gnostique Chaote est le résultat de la fusion & de l’évolution de divers courants de la Mystique & de la Magick, ses origines remontent aux ophites spermatiques, aux séthiens exécrables, aux chrétiens primitifs crasseux & apeurés, aux damnés de cette terre, aux esclaves & aux enfants pour qui les portes du Royaume des Cieux sont grandes ouvertes. D’eux nous gardons la rage des affamés & des gueules cassées, d’eux nous gardons l’espoir en des jours meilleurs, ces jours où le, comme le dit le sous-commandant Marcos, le présent & l’avenir seront à nouveaux vivants & exaltés. D’eux nous gardons la fièvre de l’Amour & le désir de la fête & le plaisir aussi. D’eux nous héritons le rejet de toutes formes d’élitisme & de despotisme ésotérique, gnostique, ancien & accepté, politique ou social. D’eux nous héritons cette envie crapuleuse de chaleur animale du groupe, de la meute, de la horde. Nous sommes les héritiers des païens & des sans dieux, des rebouteux & de ces femmes brûlées vives pour leur savoir, nous sommes les fils de ces putes & vierges filles de la Sulamite adorée, nous sommes les enfants oubliés de l’économie & du libéralisme esclavagiste & abhorré.
Notre religion se nomme Gnose, la Connaissance, associée & sœur de Pistis, Foi. Nos dogmes sont inexistants, notre foi & notre amour sans borne. Nous fûmes les réprouvés de Montségur & du Chiapas, les fous de dieux dansant sur les bûchers dressés par Incompréhension & Envie. Nous fûmes les masses sans noms se riant de la panse des prélats & de leurs maîtres, les bourgeois-esclavagistes & mortifères. Nous fûmes les sectateurs de Kali & de Shiva & de Hadit & de Maât, nous fûmes & seront les défenseurs de la Gnose aux milles visages & mille myriades de noms. Nous fûmes & seront les victimes & ennemis de la capitaliste & sociale vindicte. Nos cœurs sont forts, nos cœurs sont aimant & nos cœurs sont palpitant de foi & du désir de connaître celui qui fut animée par lui-même du Chaos de Son Etre.
Ayant traversé les âges, nous fûmes les frères & les sœurs des anabaptistes & des hussites, des ranters & des diggers, des Illuminati & par eux nous apprîmes le combat spirituel & armé. Lorsque nous revêtions nos habits de carbonari, même les cardinaux empourprés & sodomites de Rome nous craignaient. Nous dansions avec les fées & avec les vieux dieux, nous buvions avec Dionysos & chantions des louanges à l’Eon Christ & à son symbole, son double, son frère, le Grand Serpent Na’hash. Nous baisions les filles de mai & les jeunes hommes de Sparte avec Aristote & Pythagore. Assemblant nos forces pour le combat, nous aiguisions nos couteaux sur les pierres de nos Frères bâtisseurs & frères Templiers. Parfois, nos frères noirs nous appelaient Hérétiques, parfois Inquisiteurs, parfois Fou & sous les Etoiles, Sorciers & Nécromants ! Mais si les noms sont multiples & les masques sans nombre, notre essence reste une & en ce sens nous sommes les fils de Cronos & des Titans, les rejetons du Chaos primordial dont Dieu, ce dieu au Nom ineffable, est issu.
Nous sommes les enfants de la cyber-résistance & Hakim notre prophète, fils de l’Islam & de la cyberculture louanges soient sur ton nom pour les Eons, toi qui a su nous montrer la voie sainte du Jihad spirituel moderne !
Aujourd’hui nous dansons & combattons-nous avec les zapatistes & avec les crèves la faim des rues de nos cités oubliées du dieu croisé & inquisitorial de Rome, de La Mecque ou de Jérusalem. Nous visons pour libérer non les corps ou les cœurs, mais pour libérer. Nos doctrines sont mouvantes & reptilignes, confuses & confondantes, mièvres & acerbes, nos armes sont la plume, le réseau Internet, notre bite, notre cœur & notre sang. Pour paraphraser le sous commandant Marcos : « Nous ne sommes pas l’homme ou la femme nouvelle… Nous sommes des hommes & des femmes qui désirons changer & nous changer ; nous sommes des hommes & des femmes prêts à tout pour y parvenir. Nous ne vous demandons pas de voir en nous ce que vous voudriez être ou ce que vous supposez que vous devriez être ».
Les Temps sont advenus & nous déclarons le renouveau éternel de la Gnose en dignes fils de Mani, de Zoroastre, de Bouddha, de Christ, de Jean Huss, de Doinel, de Crowley, de Hine & de nous-mêmes, autogènes avatars d’un avenir sans cesse en nous & autour de nous.
Les Temps sont à nouveau advenus & nous affirmons notre existence selon les principes de la Gnose éternelle & toujours vivante.
Les fous & les modernes, les sectateurs du libéralisme & de ses fils pourris – argent & travail, les fils de ce siècle bouffeurs de marchandises & consommateurs de rien, les téléphages abrutis & assommants, les porcs de l’élitisme ésotéreux & de ses avatars putrides modernes, anciens, rectifiées ou illustres, les bouffeurs de merde consumériste & les copieurs de rites morts & passés à l’Orient Eternel de l’humanité, ceux-là nous jugeront sans savoir & comprendre, perdus dans les illusions de leurs propres fantasmes & dans les brouillards de leur pensée abstruse. Ceux-là essayeront de nous donner des noms & de coller des étiquettes d’infamie, ceux-là – dignes fils des âges de l’empire – tenteront de rejeter sur nous les peurs & les envies millénaires inscrites en leurs gènes par trop de consanguinité libérale.
Nous excommunions & nous anathèmisons pour & par le rire les déchets de la sous-culture & nous rions de les voir se battre contre des fantômes créés par leurs esprits. Nous ne sommes pas & nous sommes, nous changeons de noms & de pratiques & refusons tous les noms qu’ils nous imposent car nous sommes libres de rire & de baiser sous les Etoiles en un éternel avenir de plaisir & de désir.
Les temps sont venus & en fait ils n’ont jamais cessé d’être !
L’Eglise Gnostique Chaote est le résultat de la fusion & de l’évolution de divers courants de la Mystique & de la Magick, ses origines remontent aux ophites spermatiques, aux séthiens exécrables, aux chrétiens primitifs crasseux & apeurés, aux damnés de cette terre, aux esclaves & aux enfants pour qui les portes du Royaume des Cieux sont grandes ouvertes. D’eux nous gardons la rage des affamés & des gueules cassées, d’eux nous gardons l’espoir en des jours meilleurs, ces jours où le, comme le dit le sous-commandant Marcos, le présent & l’avenir seront à nouveaux vivants & exaltés. D’eux nous gardons la fièvre de l’Amour & le désir de la fête & le plaisir aussi. D’eux nous héritons le rejet de toutes formes d’élitisme & de despotisme ésotérique, gnostique, ancien & accepté, politique ou social. D’eux nous héritons cette envie crapuleuse de chaleur animale du groupe, de la meute, de la horde. Nous sommes les héritiers des païens & des sans dieux, des rebouteux & de ces femmes brûlées vives pour leur savoir, nous sommes les fils de ces putes & vierges filles de la Sulamite adorée, nous sommes les enfants oubliés de l’économie & du libéralisme esclavagiste & abhorré.
Notre religion se nomme Gnose, la Connaissance, associée & sœur de Pistis, Foi. Nos dogmes sont inexistants, notre foi & notre amour sans borne. Nous fûmes les réprouvés de Montségur & du Chiapas, les fous de dieux dansant sur les bûchers dressés par Incompréhension & Envie. Nous fûmes les masses sans noms se riant de la panse des prélats & de leurs maîtres, les bourgeois-esclavagistes & mortifères. Nous fûmes les sectateurs de Kali & de Shiva & de Hadit & de Maât, nous fûmes & seront les défenseurs de la Gnose aux milles visages & mille myriades de noms. Nous fûmes & seront les victimes & ennemis de la capitaliste & sociale vindicte. Nos cœurs sont forts, nos cœurs sont aimant & nos cœurs sont palpitant de foi & du désir de connaître celui qui fut animée par lui-même du Chaos de Son Etre.
Ayant traversé les âges, nous fûmes les frères & les sœurs des anabaptistes & des hussites, des ranters & des diggers, des Illuminati & par eux nous apprîmes le combat spirituel & armé. Lorsque nous revêtions nos habits de carbonari, même les cardinaux empourprés & sodomites de Rome nous craignaient. Nous dansions avec les fées & avec les vieux dieux, nous buvions avec Dionysos & chantions des louanges à l’Eon Christ & à son symbole, son double, son frère, le Grand Serpent Na’hash. Nous baisions les filles de mai & les jeunes hommes de Sparte avec Aristote & Pythagore. Assemblant nos forces pour le combat, nous aiguisions nos couteaux sur les pierres de nos Frères bâtisseurs & frères Templiers. Parfois, nos frères noirs nous appelaient Hérétiques, parfois Inquisiteurs, parfois Fou & sous les Etoiles, Sorciers & Nécromants ! Mais si les noms sont multiples & les masques sans nombre, notre essence reste une & en ce sens nous sommes les fils de Cronos & des Titans, les rejetons du Chaos primordial dont Dieu, ce dieu au Nom ineffable, est issu.
Nous sommes les enfants de la cyber-résistance & Hakim notre prophète, fils de l’Islam & de la cyberculture louanges soient sur ton nom pour les Eons, toi qui a su nous montrer la voie sainte du Jihad spirituel moderne !
Aujourd’hui nous dansons & combattons-nous avec les zapatistes & avec les crèves la faim des rues de nos cités oubliées du dieu croisé & inquisitorial de Rome, de La Mecque ou de Jérusalem. Nous visons pour libérer non les corps ou les cœurs, mais pour libérer. Nos doctrines sont mouvantes & reptilignes, confuses & confondantes, mièvres & acerbes, nos armes sont la plume, le réseau Internet, notre bite, notre cœur & notre sang. Pour paraphraser le sous commandant Marcos : « Nous ne sommes pas l’homme ou la femme nouvelle… Nous sommes des hommes & des femmes qui désirons changer & nous changer ; nous sommes des hommes & des femmes prêts à tout pour y parvenir. Nous ne vous demandons pas de voir en nous ce que vous voudriez être ou ce que vous supposez que vous devriez être ».
Les Temps sont advenus & nous déclarons le renouveau éternel de la Gnose en dignes fils de Mani, de Zoroastre, de Bouddha, de Christ, de Jean Huss, de Doinel, de Crowley, de Hine & de nous-mêmes, autogènes avatars d’un avenir sans cesse en nous & autour de nous.
Les Temps sont à nouveau advenus & nous affirmons notre existence selon les principes de la Gnose éternelle & toujours vivante.
Les fous & les modernes, les sectateurs du libéralisme & de ses fils pourris – argent & travail, les fils de ce siècle bouffeurs de marchandises & consommateurs de rien, les téléphages abrutis & assommants, les porcs de l’élitisme ésotéreux & de ses avatars putrides modernes, anciens, rectifiées ou illustres, les bouffeurs de merde consumériste & les copieurs de rites morts & passés à l’Orient Eternel de l’humanité, ceux-là nous jugeront sans savoir & comprendre, perdus dans les illusions de leurs propres fantasmes & dans les brouillards de leur pensée abstruse. Ceux-là essayeront de nous donner des noms & de coller des étiquettes d’infamie, ceux-là – dignes fils des âges de l’empire – tenteront de rejeter sur nous les peurs & les envies millénaires inscrites en leurs gènes par trop de consanguinité libérale.
Nous excommunions & nous anathèmisons pour & par le rire les déchets de la sous-culture & nous rions de les voir se battre contre des fantômes créés par leurs esprits. Nous ne sommes pas & nous sommes, nous changeons de noms & de pratiques & refusons tous les noms qu’ils nous imposent car nous sommes libres de rire & de baiser sous les Etoiles en un éternel avenir de plaisir & de désir.
Aum Ha !
« Dis Dieu ! Et laisse-les à leurs vains discours », Coran, VI 91.
« Je lèche les péchés de ceux qui se sentent trop propres. » LCF