Parce que ses oeuvres sont simplement géniales, voici un petit échantillonnage du street art de Sandrine Estrade Boulet qui vous donnera, nous l’espérons, envie de visiter son site et d’aller voir ses expos. Née en 1969, cette artiste vivant et travaillant à Boulogne Billancourt, s’applique à mélanger photographie et dessin pour inciter le promeneur à considérer autrement la fausse banalité du quotidien :
« Lorsqu’on est enfant, on passe des heures couché dans l’herbe à voir plein de choses dans les nuages, écrit-elle.
Et bien j’ai décidé que cela ne doit jamais s’arrêter ».
L’arrestation
Un petit extrait de sa bio sur le site Après la Pub…
« … Après la Pub, Sandrine Estrade Boulet a d’abord commencé par ne rien faire du tout. Mais alors rien de rien. Et surtout pas de la pub. Elle se levait à des heures indues, laissant sa progéniture prendre sa voiture pour aller à l’école. Elle s’invitait chez ses amis à une heure du matin pour titiller des oreilles de bull-terrier frileux, manger des madeleines et boire du bon vin. […] Elle inventa ensuite des chorégraphies sur des musiques des années 80, réécouta d’une traite toute la discographie des Pixies depuis leur création en 1986 sous la houlette de Charles Thompson IV, plus connu sous le nom de Frank Black. Elle Nikona, elle H&Ma, elle Marc Jacobsa, elle a même failli Paul Smither mais ce sera pour un peu plus tard car c’était fermé. Un jour, elle obligea même ses amis à regarder » Le petit Baigneur », oui, je sais, c’est dur mais l’amitié, la vraie, est à ce prix ultime.
[…] Et puis, un matin, Sandrine se réveilla et eut une révélation. […] Illuminée par une zénithale et divine lumière (en fait un spot de son plafond qui avait un faux contact et s’allumait puis s’éteignait de manière épisodique) comprit qu’à ne rien faire comme ça, elle allait assez rapidement s’emmerder et que ce serait dommage de gâcher tout son talent et ses années d’expérience professionnelle à faire des cakes déjà prêts de chez Picard. Elle se remit alors à l’illustration, domaine qu’elle taquinait en amatrice et développa des images que seul son cerveau de blonde azimutée pouvait concevoir. Si certaines voient des nains partout, Sandrine, elle, voit des bouches dans des champs de pierres, des personnages dans son quotidien urbain et quand elle revient à elle, elle fait aussi des logos rigolos pour écolos mais pas que. » (Extrait de l’article « Après la Pub… Sandrine Estrade Boulet » par P.A. Gillet, sur le site Après la Pub…)
Parce que ses oeuvres sont simplement géniales, voici un petit échantillonnage du street art de Sandrine Estrade Boulet qui vous donnera, nous l’espérons, envie de visiter son site et d’aller voir ses expos. Née en 1969, cette artiste vivant et travaillant à Boulogne Billancourt, s’applique à mélanger photographie et dessin pour inciter le promeneur à considérer autrement la fausse banalité du quotidien :
« Lorsqu’on est enfant, on passe des heures couché dans l’herbe à voir plein de choses dans les nuages, écrit-elle.
Et bien j’ai décidé que cela ne doit jamais s’arrêter ».
L’arrestation
Un petit extrait de sa bio sur le site Après la Pub…
« … Après la Pub, Sandrine Estrade Boulet a d’abord commencé par ne rien faire du tout. Mais alors rien de rien. Et surtout pas de la pub. Elle se levait à des heures indues, laissant sa progéniture prendre sa voiture pour aller à l’école. Elle s’invitait chez ses amis à une heure du matin pour titiller des oreilles de bull-terrier frileux, manger des madeleines et boire du bon vin. […] Elle inventa ensuite des chorégraphies sur des musiques des années 80, réécouta d’une traite toute la discographie des Pixies depuis leur création en 1986 sous la houlette de Charles Thompson IV, plus connu sous le nom de Frank Black. Elle Nikona, elle H&Ma, elle Marc Jacobsa, elle a même failli Paul Smither mais ce sera pour un peu plus tard car c’était fermé. Un jour, elle obligea même ses amis à regarder » Le petit Baigneur », oui, je sais, c’est dur mais l’amitié, la vraie, est à ce prix ultime.
[…] Et puis, un matin, Sandrine se réveilla et eut une révélation. […] Illuminée par une zénithale et divine lumière (en fait un spot de son plafond qui avait un faux contact et s’allumait puis s’éteignait de manière épisodique) comprit qu’à ne rien faire comme ça, elle allait assez rapidement s’emmerder et que ce serait dommage de gâcher tout son talent et ses années d’expérience professionnelle à faire des cakes déjà prêts de chez Picard. Elle se remit alors à l’illustration, domaine qu’elle taquinait en amatrice et développa des images que seul son cerveau de blonde azimutée pouvait concevoir. Si certaines voient des nains partout, Sandrine, elle, voit des bouches dans des champs de pierres, des personnages dans son quotidien urbain et quand elle revient à elle, elle fait aussi des logos rigolos pour écolos mais pas que. » (Extrait de l’article « Après la Pub… Sandrine Estrade Boulet » par P.A. Gillet, sur le site Après la Pub…)
Le site de Sandrine Estrade Boulet.
Voir également le site : Sandrine Estrade Boulet – directrice artistique freelance.