Ce rite peut être exécuté comme un sacrement pour manifester l’inspiration, la divination ou la communion avec des champs de conscience particuliers. Il peut être un enchantement pour modifier la réalité physique. Il peut être aussi exécuté pour consacrer des outils magiques ou pour évoquer des entités pour un usage ultérieur.
1. Préparation :
L’étape comprend la préparation du site, l’érection des cercles et triangles, le placement des instruments et armes et l’administration des élixirs chimiques ou botaniques qui peuvent être employés pour la haute gnose. Bannissements, méditation, cercles de danse et les autres formes préparatoires de gnose peuvent être utilisées pour préparer les participants.
2. Énoncé d’intention :
L’énoncé d’intention doit être formulé simplement, avec force et précision autant que possible. Brandissant le matériel de base utilisé dans le rite, le prêtre ou prêtresse officiant entonne : « C’est notre Volonté d’ajouter n’importe quel but que ce rite peut poursuivre », le matériel de base peut-être de la nourriture pour une subséquente consécration et consommation, un sigil pour lancer un enchantement ou un talisman, amulette ou fétiche devant être consacrés. Au cas où le matériel de base serait un élixir sexuel, le prêtre ou la prêtresse se présenteront les mains vides, le sacrifice venant de leurs propres corps.
3. L’invocation du Chaos :
L’invocation du Chaos est effectuée par une incantation barbare en conjonction avec les méthodes gnostiques que jugera bonnes l’opérateur. La conjuration suprême au Chaos est donnée ci-dessous, ainsi qu’une traduction le plus précise possible de cette structure primitive. Dessinant l’Étoile du Chaos dans l’air, au-dessus du cercle et avec l’aide des visualisations des participants, le prêtre ou la prêtresse commence :
Ol – sonuf – varosagai – gohu. Je – Règne – Au-dessus de vous – J’ai dit.
Vouina – vabzir – de – tehom – quadmonah. Le Dragon – Aigle – du – Chaos Primitif.
Zir – ile – iaida – dayes praf – elila. Je suis – le Premier – le Très Haut – qui vit dans – le Premier Aether.
Zirdo – kiafi – caosago – mospeleh – teloch. Je suis – la Terreur – de la Terre – les Cornes – de la Mort.
Panpira – malpirgay – caosagi. Verser – le Feu de la Vie – sur la Terre.
Zazas zazas nasatanata zazas. Cette dernière ligne ne peut pas être traduite.
La Chaosphère est visualisée au-dessus du cercle et les sacrifices d’encens, de sang et d’élixir sexuel peuvent être opérés.
4. Invocation de Baphomet :
Le prêtre, ou la prêtresse, qui doit assumer la manifestation se représente dans la forme traditionnelle du Dieu. Baphomet est la représentation terrestre du courant de vie, cornu et androgyne, ailé, reptilien, sous des formes bestiales et humaines. Le prêtre cherche, en lui, à éveiller le Chi, ou la Kundalini, le Serpent Sacré, qui est connu sous bien des noms. Les autres participants peuvent aider en chantant l’incomparable Hymne à Pan, en projetant le pentagramme inversé sur lui et, si le besoin en est, en administrant le Baiser Infâme (ce baiser, soi-disant obscène, sur le postérieur du diable a été mal compris. Tout ce qui est exigé c’est un souffle sur le périnée, l’espace entre les parties génitales et l’anus – lieu où la Kundalini attend pour être réveillé).
Pendant le second éon, les hommes m’ont connu comme le dieu cornu.
Au cours du troisième, J’ai été le diable.
Dans le quatrième éon, les hommes ne me connaissent pas, je suis le caché.
Dans cet éon ci, je viens comme Baphomet, le dieu d’avant tous les dieux, qui endurera la destruction de la terre.
Le prêtre/prêtresse en tant que Baphomet prend maintenant n’importe quelle base matérielle qui est employée comme focus pour le rite et il le consacre par une parole, par un geste, ou par tout autre moyen inattendu.
5. Le serment :
Le serment marque le point culminant du rite. Tenant la base matérielle à bout de bras, le prêtre/prêtresse et tous les participants affirment ceci est notre volonté si la base est un aliment ou élixir, il est alors consommé. Si c’est un sigil, il est détruit ou caché, alors qu’un objet consacré est couvert ou caché pour usage ultérieur.
6. La fermeture :
La fermeture peut rendre nécessaire un exorcisme du prêtre/prêtresse si la transe ou la possession est profonde. N’importe quels symboles de Baphomet sont enlevés, et un pentagramme à l’endroit est dessiné au-dessus du prêtre/prêtresse. Une pleine lustration faciale avec de l’eau froide est administrée et on appelle l’opérateur jusqu’à ce qu’il réponde à son nom courant.
Un bannissement final clos le rite.
La Messe du Chaos B. Peter J. Carroll. Traduction par Airzombie.
Par Peter J. Carroll
Une Invocation de Baphomet
Ce rite peut être exécuté comme un sacrement pour manifester l’inspiration, la divination ou la communion avec des champs de conscience particuliers. Il peut être un enchantement pour modifier la réalité physique. Il peut être aussi exécuté pour consacrer des outils magiques ou pour évoquer des entités pour un usage ultérieur.
1. Préparation :
L’étape comprend la préparation du site, l’érection des cercles et triangles, le placement des instruments et armes et l’administration des élixirs chimiques ou botaniques qui peuvent être employés pour la haute gnose. Bannissements, méditation, cercles de danse et les autres formes préparatoires de gnose peuvent être utilisées pour préparer les participants.
2. Énoncé d’intention :
L’énoncé d’intention doit être formulé simplement, avec force et précision autant que possible. Brandissant le matériel de base utilisé dans le rite, le prêtre ou prêtresse officiant entonne : « C’est notre Volonté d’ajouter n’importe quel but que ce rite peut poursuivre », le matériel de base peut-être de la nourriture pour une subséquente consécration et consommation, un sigil pour lancer un enchantement ou un talisman, amulette ou fétiche devant être consacrés. Au cas où le matériel de base serait un élixir sexuel, le prêtre ou la prêtresse se présenteront les mains vides, le sacrifice venant de leurs propres corps.
3. L’invocation du Chaos :
L’invocation du Chaos est effectuée par une incantation barbare en conjonction avec les méthodes gnostiques que jugera bonnes l’opérateur. La conjuration suprême au Chaos est donnée ci-dessous, ainsi qu’une traduction le plus précise possible de cette structure primitive. Dessinant l’Étoile du Chaos dans l’air, au-dessus du cercle et avec l’aide des visualisations des participants, le prêtre ou la prêtresse commence :
Ol – sonuf – varosagai – gohu. Je – Règne – Au-dessus de vous – J’ai dit.
Vouina – vabzir – de – tehom – quadmonah. Le Dragon – Aigle – du – Chaos Primitif.
Zir – ile – iaida – dayes praf – elila. Je suis – le Premier – le Très Haut – qui vit dans – le Premier Aether.
Zirdo – kiafi – caosago – mospeleh – teloch. Je suis – la Terreur – de la Terre – les Cornes – de la Mort.
Panpira – malpirgay – caosagi. Verser – le Feu de la Vie – sur la Terre.
Zazas zazas nasatanata zazas. Cette dernière ligne ne peut pas être traduite.
La Chaosphère est visualisée au-dessus du cercle et les sacrifices d’encens, de sang et d’élixir sexuel peuvent être opérés.
4. Invocation de Baphomet :
Le prêtre, ou la prêtresse, qui doit assumer la manifestation se représente dans la forme traditionnelle du Dieu. Baphomet est la représentation terrestre du courant de vie, cornu et androgyne, ailé, reptilien, sous des formes bestiales et humaines. Le prêtre cherche, en lui, à éveiller le Chi, ou la Kundalini, le Serpent Sacré, qui est connu sous bien des noms. Les autres participants peuvent aider en chantant l’incomparable Hymne à Pan, en projetant le pentagramme inversé sur lui et, si le besoin en est, en administrant le Baiser Infâme (ce baiser, soi-disant obscène, sur le postérieur du diable a été mal compris. Tout ce qui est exigé c’est un souffle sur le périnée, l’espace entre les parties génitales et l’anus – lieu où la Kundalini attend pour être réveillé).
L’opérateur proclame alors :
Lors du premier éon, J’étais le grand esprit.
Pendant le second éon, les hommes m’ont connu comme le dieu cornu.
Au cours du troisième, J’ai été le diable.
Dans le quatrième éon, les hommes ne me connaissent pas, je suis le caché.
Dans cet éon ci, je viens comme Baphomet, le dieu d’avant tous les dieux, qui endurera la destruction de la terre.
Le prêtre/prêtresse en tant que Baphomet prend maintenant n’importe quelle base matérielle qui est employée comme focus pour le rite et il le consacre par une parole, par un geste, ou par tout autre moyen inattendu.
5. Le serment :
Le serment marque le point culminant du rite. Tenant la base matérielle à bout de bras, le prêtre/prêtresse et tous les participants affirment ceci est notre volonté si la base est un aliment ou élixir, il est alors consommé. Si c’est un sigil, il est détruit ou caché, alors qu’un objet consacré est couvert ou caché pour usage ultérieur.
6. La fermeture :
La fermeture peut rendre nécessaire un exorcisme du prêtre/prêtresse si la transe ou la possession est profonde. N’importe quels symboles de Baphomet sont enlevés, et un pentagramme à l’endroit est dessiné au-dessus du prêtre/prêtresse. Une pleine lustration faciale avec de l’eau froide est administrée et on appelle l’opérateur jusqu’à ce qu’il réponde à son nom courant.
Un bannissement final clos le rite.