Voici la « préface alternative » du Chaos Compendium de Peter Carroll, publié en septembre aux éditions Camion Noir. Elle a été rédigée par Julian Vayne, un occultiste britannique, magicien de la Chaos, auteur notamment de Now That’s What I Call Chaos Magick, en collaboration avec Greg Humphries. Cette préface n’a pas été retenue car elle faisait double emploi avec la celle de l’auteur. Nous vous l’offrons donc en exclusivité pour KAosphOruS.
Mel
Qu’est la Chaos Magick exactement ? Avant de répondre à cette question, explorons l’environnement d’où a émergé ce nouveau style de l’occultisme.
Paris, 1856…
Le grand-père de l’occultisme occidental contemporain est, sans conteste, Eliphas Lévi qui a essayé de formuler une théorie générale de la magie (en fait, il a toujours prétendu n’être qu’un théoricien, plutôt qu’un pratiquant des arts occultes). C’est le Dogmes et Rituels de la Haute Magie de Lévi qui a entamé le processus de séparation de la magie de son contexte religieux. Il a cherché à épurer la complexité de la magie afin d’en identifier des « principes ». Lévi, de son côté, s’est concentré dans son travail sur ce que nous pourrions appeler aujourd’hui la tradition magique occidentale, mais, dans le même temps, ses contemporains créèrent également un langage scientifique (dépouillé de toute référence religieuse) afin d’expliquer des phénomènes « supernaturels » tels que le mesmérisme.
Le premier principe pour Lévi était la Volonté qui, comme dans le mesmérisme, était considérée comme « un courant galvanique », une force « réelle ». Il estimait que l’attirail magique – les robes, l’encens, les cercles magiques… – était également important comme soutien de la Volonté. À partir de ce principe, Lévi rejeta la dépendance des magiciens vis-à-vis des parchemins vierges et du sang de pigeon, et il transforma les outils matériels de la magie en ce qu’Israël Regardie appellera plus tard un « système artificiel d’accessoires et de supports ».
Le second principe de Lévi est la Lumière Astrale, aspect de la réalité qui imprègne toute chose et dont la matière du monde n’est qu’une des innombrables projections. Le principe fondamental de la magie, que la doctrine de la lumière astrale exprime, est que « tout est un et un est tout » – tout dans l’univers est intimement interconnecté.
Le troisième principe de Lévi, qui sera développé plus avant par les adeptes de l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée, porte sur les correspondances ou la loi des sympathies que James Frazer examina dans son Rameau d’Or comme étant la « magie sympathique ». Selon Lévi, la doctrine avançant que « tout ce qui est en haut, est en bas » affirme que ce qui est dans le macrocosme se trouve réfléchi dans le microcosme. Cette chaîne de significations symboliques ne doit pas être prise littéralement, mais plutôt pour le principe ou la qualité que ces symboles représentent et qui contient une sympathie ou une connexion. De cette manière, le principe reflété par le dieu Mars correspond à la guerre ou à la passion agitant l’âme du magicien. C’est ce concept exprimé par la doctrine des correspondances qui a ouvert la voie à l’analyse des rêves par les psychanalystes et aux archétypes de Jung.
Les membres de l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée étendirent cette doctrine pour finir par inclure les dieux égyptiens, le symbolisme classique, les méditations bouddhistes, etc. afin de construire un système vaste, cohérent, mais toutefois très complexe.
Les magiciens de cet Ordre utilisèrent l’œuvre de Lévi en mettant l’accent sur le principe de l’Imagination. Ils suggérèrent que la Volonté était aveugle et impuissante à moins que l’Imagination ne soit suffisamment développée par des pratiques comme la visualisation et le voyage astral. La Volonté et l’Imagination étaient perçues comme des forces jumelles accomplissant la magie. En fournissant à l’Imagination le vocabulaire symbolique adéquat, par la connaissance des correspondances, les images mentales créées pouvaient ensuite être dotées d’une réalité grâce à l’utilisation contrôlée de la Volonté.
Outre l’accent porté sur l’Imagination, nous pouvons encore citer un cinquième principe qui a été admirablement résumé par Aleister Crowley : la Volonté doit opérer « sans désir de résultats ». Pour qu’une opération magique soit réussie, le magicien doit être capable de maintenir une posture d’« intérêt désintéressé ». Le sorcier devrait être capable d’oublier volontairement les résultats de ses rituels – ou du moins de s’en détacher consciemment. Le système magique de l’artiste et occultiste Austin Spare impliquait divers outils psychologiques afin d’aider le magicien à oublier son désir. Pour employer le langage psychanalytique tant affectionné par Spare : l’intention du sort sombre dans les profondeurs du subconscient afin d’y œuvrer seulement si elle n’est pas dérangée par l’attention consciente.
Spare est remarquable en ce que son système magique ne repose pas sur un attirail élaboré. En fait, la plupart des œuvres de Spare furent mises en œuvres lors de circonstances banales, avec rien de plus que du papier et un crayon. La magie évolue alors de plus en plus vers « tout est dans l’esprit ». Le style très personnel et dépouillé de la sorcellerie de Spare consistait en une simple, mais efficace « technologie ». C’était là un pas vers ce qui allait être connu comme « la magie aux mains vides ».
Austin Spare est souvent décrit comme l’inspiration principale du développement de la Chaos Magick, née dans les îles Britanniques dans les années 70. Les principaux chefs de files furent Ray Sherwin, Dave Lee et Peter Carroll, auteur du texte fondateur de la Chaos Magick : Liber Null and Psychonaut (1982). Peu à peu, l’approche radicale, iconoclaste et dépouillée préconisée par ces magiciens allait produire des ondes de choc dans le milieu de l’occultisme. Ils complétèrent efficacement le programme que Lévi avait entamé ; ils tirèrent la magie hors de l’ombre de la religion et la projetèrent hurlante dans le 21e siècle.
Mais si Carroll et compagnie eurent un impact si important, c’est en partie parce qu’ils se tenaient sur les épaules de géants. La Chaos Magick comprend de nombreuses choses, mais elle offre deux principes clés qui s’ajoutent à ceux de Lévi et de Crowley : le saut de paradigme et la gnose.
Le saut de paradigme, en phase avec le postmodernisme des années 70, suggère que le système sous-tendant une opération magique est moins important que la foi que l’on met dans son efficacité. Ce principe dérive de cette observation : le pouvoir magique ne dépend pas de la connaissance de formules ésotériques ; il n’est pas non plus déterminé par le fait d’avoir accès à des outils magiques fabriqués selon les anciennes ordonnances. La croyance (et la capacité d’en adopter d’autres) semble être l’élément clef combinant la Volonté et l’Imagination, et encadrant l’espace dans lequel la magie prend place.
La gnose implique que la magie doit être entreprise dans un état de conscience altéré. Que ce soit par la respiration, la danse, le sexe, les drogues psychédéliques ou par l’une des nombreuses autres méthodes, entrer en état de « transe » apparaît comme la clef d’une magie efficace.
Le style émergeant de la Chaos Magick mêle également deux autres styles, a priori incompatibles. Le premier est une approche scientifique rigoureuse qui vise à fonder un occultisme capable de produire des résultats vérifiables. Un modèle probabiliste de l’univers fut conceptualisé afin de déterminer les domaines où la magie pouvait être appliquée avec profit. L’interprétation de l’univers magique s’est bâtie sur la vulgarisation de la physique quantique et, plus tard, sur la dynamique non linéaire (« les mathématiques du chaos »). L’étrange univers occulte exploré par des écrivains tels que Fritjof Capra (Tao of Metaphysics) livre le juste mélange de science et de spiritualité susceptible de fournir un vocabulaire magique très moderne.
Cependant, cette approche technocratique n’aurait été qu’une triste réduction des possibilités de la tradition occulte si les magiciens du chaos ne s’étaient aussi inspirés des traditions discordiennes, dadaïstes et situationnistes. Tout comme le mouvement psychédélique des années 60 avait deux facettes (Timothy Leary – le gourou cérébral et Ken Kesey – le blagueur fou), la Chaos Magick, durant les années 80, a entretenu une folie délibérée conjointement à un rationalisme supposé. La pratique des rituels chaotes de bannissement par le rire en est emblématique.
Ainsi, le système de la Chaos Magick repose sur un paradoxe (ou plus probablement sur une série de paradoxes) : il clame haut et fort que « rien n’est vrai, tout est permis » alors qu’il émerge des tentatives de Lévi et autres initiés de l’Aube Dorée afin de créer une théorie unifiée de la magie.
La Chaos Magick postule que sous les pièges culturels des différents systèmes ésotériques, se trouve un ensemble de techniques fondamentales. Ainsi, ceux qui aujourd’hui professent un intérêt pour la Chaos Magick incorporent largement dans leurs œuvres des pratiques magiques, des technologies et des styles différents. Attention, cette approche ne doit pas signifier baigner dans la superficialité. Nombreux sont les magiciens du Chaos qui évoluent dans un système de croyances particulier, y cherchant les techniques les plus fonctionnelles pour les buts qu’ils se fixent dans leur travail. Aujourd’hui, il est probable qu’un magicien du chaos ne soit impliqué que dans quelques traditions, mais avec une connaissance pratique de nombreuses autres.
La Chaos Magick a donc accéléré le mélange des divers courants magiques. En essence, elle est également une approche qui demande un véritable travail plutôt qu’un occultisme de salon. Le crash test en constitue l’expérimentation individuelle. La Chaos Magick, avec son amour pour la culture contemporaine, le style « do-it-yourself » et la folle sagesse, réussit à garder le sens de l’humour.
Mais, le seul moyen de savoir ce qu’est réellement la Chaos Magick reste de l’essayer vous-même…
Retour vers le Chaos, Julian Vayne. Traduction française par Spartakus FreeMann, 2009.
Voici la « préface alternative » du Chaos Compendium de Peter Carroll, publié en septembre aux éditions Camion Noir. Elle a été rédigée par Julian Vayne, un occultiste britannique, magicien de la Chaos, auteur notamment de Now That’s What I Call Chaos Magick, en collaboration avec Greg Humphries. Cette préface n’a pas été retenue car elle faisait double emploi avec la celle de l’auteur. Nous vous l’offrons donc en exclusivité pour KAosphOruS.
Mel
Paris, 1856…
Le grand-père de l’occultisme occidental contemporain est, sans conteste, Eliphas Lévi qui a essayé de formuler une théorie générale de la magie (en fait, il a toujours prétendu n’être qu’un théoricien, plutôt qu’un pratiquant des arts occultes). C’est le Dogmes et Rituels de la Haute Magie de Lévi qui a entamé le processus de séparation de la magie de son contexte religieux. Il a cherché à épurer la complexité de la magie afin d’en identifier des « principes ». Lévi, de son côté, s’est concentré dans son travail sur ce que nous pourrions appeler aujourd’hui la tradition magique occidentale, mais, dans le même temps, ses contemporains créèrent également un langage scientifique (dépouillé de toute référence religieuse) afin d’expliquer des phénomènes « supernaturels » tels que le mesmérisme.
Le premier principe pour Lévi était la Volonté qui, comme dans le mesmérisme, était considérée comme « un courant galvanique », une force « réelle ». Il estimait que l’attirail magique – les robes, l’encens, les cercles magiques… – était également important comme soutien de la Volonté. À partir de ce principe, Lévi rejeta la dépendance des magiciens vis-à-vis des parchemins vierges et du sang de pigeon, et il transforma les outils matériels de la magie en ce qu’Israël Regardie appellera plus tard un « système artificiel d’accessoires et de supports ».
Le second principe de Lévi est la Lumière Astrale, aspect de la réalité qui imprègne toute chose et dont la matière du monde n’est qu’une des innombrables projections. Le principe fondamental de la magie, que la doctrine de la lumière astrale exprime, est que « tout est un et un est tout » – tout dans l’univers est intimement interconnecté.
Le troisième principe de Lévi, qui sera développé plus avant par les adeptes de l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée, porte sur les correspondances ou la loi des sympathies que James Frazer examina dans son Rameau d’Or comme étant la « magie sympathique ». Selon Lévi, la doctrine avançant que « tout ce qui est en haut, est en bas » affirme que ce qui est dans le macrocosme se trouve réfléchi dans le microcosme. Cette chaîne de significations symboliques ne doit pas être prise littéralement, mais plutôt pour le principe ou la qualité que ces symboles représentent et qui contient une sympathie ou une connexion. De cette manière, le principe reflété par le dieu Mars correspond à la guerre ou à la passion agitant l’âme du magicien. C’est ce concept exprimé par la doctrine des correspondances qui a ouvert la voie à l’analyse des rêves par les psychanalystes et aux archétypes de Jung.
Les membres de l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée étendirent cette doctrine pour finir par inclure les dieux égyptiens, le symbolisme classique, les méditations bouddhistes, etc. afin de construire un système vaste, cohérent, mais toutefois très complexe.
Les magiciens de cet Ordre utilisèrent l’œuvre de Lévi en mettant l’accent sur le principe de l’Imagination. Ils suggérèrent que la Volonté était aveugle et impuissante à moins que l’Imagination ne soit suffisamment développée par des pratiques comme la visualisation et le voyage astral. La Volonté et l’Imagination étaient perçues comme des forces jumelles accomplissant la magie. En fournissant à l’Imagination le vocabulaire symbolique adéquat, par la connaissance des correspondances, les images mentales créées pouvaient ensuite être dotées d’une réalité grâce à l’utilisation contrôlée de la Volonté.
Outre l’accent porté sur l’Imagination, nous pouvons encore citer un cinquième principe qui a été admirablement résumé par Aleister Crowley : la Volonté doit opérer « sans désir de résultats ». Pour qu’une opération magique soit réussie, le magicien doit être capable de maintenir une posture d’« intérêt désintéressé ». Le sorcier devrait être capable d’oublier volontairement les résultats de ses rituels – ou du moins de s’en détacher consciemment. Le système magique de l’artiste et occultiste Austin Spare impliquait divers outils psychologiques afin d’aider le magicien à oublier son désir. Pour employer le langage psychanalytique tant affectionné par Spare : l’intention du sort sombre dans les profondeurs du subconscient afin d’y œuvrer seulement si elle n’est pas dérangée par l’attention consciente.
Spare est remarquable en ce que son système magique ne repose pas sur un attirail élaboré. En fait, la plupart des œuvres de Spare furent mises en œuvres lors de circonstances banales, avec rien de plus que du papier et un crayon. La magie évolue alors de plus en plus vers « tout est dans l’esprit ». Le style très personnel et dépouillé de la sorcellerie de Spare consistait en une simple, mais efficace « technologie ». C’était là un pas vers ce qui allait être connu comme « la magie aux mains vides ».
Austin Spare est souvent décrit comme l’inspiration principale du développement de la Chaos Magick, née dans les îles Britanniques dans les années 70. Les principaux chefs de files furent Ray Sherwin, Dave Lee et Peter Carroll, auteur du texte fondateur de la Chaos Magick : Liber Null and Psychonaut (1982). Peu à peu, l’approche radicale, iconoclaste et dépouillée préconisée par ces magiciens allait produire des ondes de choc dans le milieu de l’occultisme. Ils complétèrent efficacement le programme que Lévi avait entamé ; ils tirèrent la magie hors de l’ombre de la religion et la projetèrent hurlante dans le 21e siècle.
Mais si Carroll et compagnie eurent un impact si important, c’est en partie parce qu’ils se tenaient sur les épaules de géants. La Chaos Magick comprend de nombreuses choses, mais elle offre deux principes clés qui s’ajoutent à ceux de Lévi et de Crowley : le saut de paradigme et la gnose.
Le saut de paradigme, en phase avec le postmodernisme des années 70, suggère que le système sous-tendant une opération magique est moins important que la foi que l’on met dans son efficacité. Ce principe dérive de cette observation : le pouvoir magique ne dépend pas de la connaissance de formules ésotériques ; il n’est pas non plus déterminé par le fait d’avoir accès à des outils magiques fabriqués selon les anciennes ordonnances. La croyance (et la capacité d’en adopter d’autres) semble être l’élément clef combinant la Volonté et l’Imagination, et encadrant l’espace dans lequel la magie prend place.
La gnose implique que la magie doit être entreprise dans un état de conscience altéré. Que ce soit par la respiration, la danse, le sexe, les drogues psychédéliques ou par l’une des nombreuses autres méthodes, entrer en état de « transe » apparaît comme la clef d’une magie efficace.
Le style émergeant de la Chaos Magick mêle également deux autres styles, a priori incompatibles. Le premier est une approche scientifique rigoureuse qui vise à fonder un occultisme capable de produire des résultats vérifiables. Un modèle probabiliste de l’univers fut conceptualisé afin de déterminer les domaines où la magie pouvait être appliquée avec profit. L’interprétation de l’univers magique s’est bâtie sur la vulgarisation de la physique quantique et, plus tard, sur la dynamique non linéaire (« les mathématiques du chaos »). L’étrange univers occulte exploré par des écrivains tels que Fritjof Capra (Tao of Metaphysics) livre le juste mélange de science et de spiritualité susceptible de fournir un vocabulaire magique très moderne.
Cependant, cette approche technocratique n’aurait été qu’une triste réduction des possibilités de la tradition occulte si les magiciens du chaos ne s’étaient aussi inspirés des traditions discordiennes, dadaïstes et situationnistes. Tout comme le mouvement psychédélique des années 60 avait deux facettes (Timothy Leary – le gourou cérébral et Ken Kesey – le blagueur fou), la Chaos Magick, durant les années 80, a entretenu une folie délibérée conjointement à un rationalisme supposé. La pratique des rituels chaotes de bannissement par le rire en est emblématique.
Ainsi, le système de la Chaos Magick repose sur un paradoxe (ou plus probablement sur une série de paradoxes) : il clame haut et fort que « rien n’est vrai, tout est permis » alors qu’il émerge des tentatives de Lévi et autres initiés de l’Aube Dorée afin de créer une théorie unifiée de la magie.
La Chaos Magick postule que sous les pièges culturels des différents systèmes ésotériques, se trouve un ensemble de techniques fondamentales. Ainsi, ceux qui aujourd’hui professent un intérêt pour la Chaos Magick incorporent largement dans leurs œuvres des pratiques magiques, des technologies et des styles différents. Attention, cette approche ne doit pas signifier baigner dans la superficialité. Nombreux sont les magiciens du Chaos qui évoluent dans un système de croyances particulier, y cherchant les techniques les plus fonctionnelles pour les buts qu’ils se fixent dans leur travail. Aujourd’hui, il est probable qu’un magicien du chaos ne soit impliqué que dans quelques traditions, mais avec une connaissance pratique de nombreuses autres.
La Chaos Magick a donc accéléré le mélange des divers courants magiques. En essence, elle est également une approche qui demande un véritable travail plutôt qu’un occultisme de salon. Le crash test en constitue l’expérimentation individuelle. La Chaos Magick, avec son amour pour la culture contemporaine, le style « do-it-yourself » et la folle sagesse, réussit à garder le sens de l’humour.
Mais, le seul moyen de savoir ce qu’est réellement la Chaos Magick reste de l’essayer vous-même…