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De l’inexistence de l’atome et autres distractions…

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La notion d’« atome » pour les Grecs, permettait de donner une réalité matérielle au monde en imaginant un « fond » irréductible, une limite infranchissable de dureté et d’opacité. Ils pouvaient alors partir de ce fond « matériel » pour construire un monde « solide ». Pour le grec l’atome n’est pas un composé d’électrons, mais la plus petite particule au-delà de laquelle on ne peut descendre.

Aujourd’hui, l’atome a été ouvert. Newton imagina un modèle planétaire avec un noyau autour duquel tournaient les électrons. Les expériences conduites par Niels Bohr notamment ont démontré que ce modèle était faux et qu’il fallait plutôt parler de nuage électronique, car la position de l’électron ne peut être mesurée dans un « espace », mais en corrélation avec la mesure qui lui est appliquée. La position devient donc « information » non spatiale, probabiliste, informationnelle. C’est la base de la physique quantique qui ne s’occupe plus de temps ni d’espace pour décrire le monde des particules…

Dans ce monde singulier, l’idée de « fond » irréductible s’amenuise… Plus on dissèque les particules atomiques, plus on trouve du vide en mouvement et plus la matière s’efface au profit de l’information permettant de la localiser….

Or pour le paradigme matérialiste, la matière doit exister. On doit donc trouver quelque part, un fond qui donnerait du « poids » à un rien, qui, à son tour, communiquerait son poids de rien à d’autre rien qui ferait alors un « vrai poids »…. On a alors inventé le Boson de Higgs. Particule imaginaire donc, mais sans laquelle toute la physique moderne s’effondre… En effet, on n’a toujours rien trouvé de solide dans la réalité des particules…. Il a fallu donc en inventer…

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Or, je postule que l’atome n’existe pas. Qu’il n’y a aucun fond sur lequel se construise la « matière ». La réalité qui apparaît sous le poème de nos sens est une « empreinte » fixe entre deux infinis : l’infini supérieur (cosmos) et l’inférieur (particules)… Ces deux infinis se rejoignent dans un grand infini atemporel… Ainsi, plutôt que parler de matière, il faut parler de « substance ».

Le « tampon » qui imprime l’empreinte dans la substance est l’information, le Verbe, l’Esprit.

Si l’atome n’existe pas, l’évolution n’existe pas non plus, car pour qu’un être évolue il doit être constitué de matière solide qui mute, comme une sorte de machine mécanique matérielle et déterminée. Si le monde est substance, chaque être est l’empreinte du Verbe et possède donc son origine et sa source ailleurs que dans l’empreinte de surface.

Si l’évolution n’existe pas, alors le big-bang non plus. On remarque en effet que le Big-bang est un gros leurre, une vaste blague de myope. On sait depuis Einstein que le temps n’est pas identique partout dans l’univers. La technologie GPS utilise le décalage temporel existant entre la surface de la terre et l’altitude des satellites pour calculer avec des horloges, des distances. Le temps aux abords d’un objet massif s’écoulera différemment que dans l’espace interstellaire (entre les étoiles). La théorie des trous noirs et des singularités d’Hawkins ont médiatiquement révélé ces étrangetés…

L’univers est donc un prodigieux assemblage de temps s’écoulant différemment. La vitesse de la lumière semble mesurer ces décalages. Plus on se rapproche d’elle (300 000 km/s), plus le temps se ralentit… En fait il se ralentit pour un observateur restant sur un temps « normal ». Le « voyageur » continue de vivre le temps dans une même normalité. C’est la comparaison des deux temps à partir d’un étalon fixe qui permet de mesurer le décalage. Cela est expérimenté.

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Or, on nous dit qu’aux origines du Big-bang, le temps et l’espace possédaient une vitesse quasi infinie, capable de « remplir » l’univers sur des temps inférieurs à la seconde. Dans la même logique, on doit donc constater que le temps a alors « augmenté » dans des mêmes proportions que la vitesse…. Donc, plus on se rapproche du point zéro, plus il y a de temps…

Cela débouche sur l’infini. Le big-bang n’a donc jamais commencé. Il résulte simplement d’une illusion d’optique « comprimant » la multitude de temps différents selon un temps étalon (l’année solaire !) fixe et immuable. On dit alors que l’univers a 15 milliards d’années solaires… Cela est parfaitement incongru… Et cela est d’ailleurs bien connu des physiciens, mais on se retrouve dans le même problème matérialiste qui « impose » un début à une matière… On décida alors de cacher le point zéro-infini impossible derrière le mur de Planck (on l’a plancké) , mur dit-on, derrière lequel la physique s’écroule…

Donc, le big-bang est comme l’atome et l’évolution : des artifices imaginés pour justifier la philosophie matérialiste. Ces points ne sont donc pas des faits « scientifiques », mais des « arguments » philosophiques… C’est bel et bien de la science « fiction ».

Le magicien sait d’expérience que manier les « substances » et créer des serviteurs ne se fait pas dans un « temps » ni un « espace », mais dans un infini saturé de virtualités que l’on fixe et tamponne par un ordre Verbal….

L’abbé tise et les baleines abossent….

De l’inexistence de l’atome et autres distractions, Un Chacha un Titi après une tasse de lait chaud.

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Nouvelle version de KAosphOruS, le WebZine Chaote francophone. Ce projet est né en 2002 suite à une discussion avec un ami, Prospéro, qui fut à la source d’Hermésia, la Tortuga de l’Occulte. Le webzine alors n’était pas exclusivement dédié à la Magie du Chaos, mais après la disparition de son fondateur, il a évolué vers la version que vous pouvez aujourd’hui lire. L’importance de la Chaos Magic(k) ou Magie du Chaos grandit au sein de la scène magique francophone. Nous espérons apporter notre clou au cercueil… Melmothia & Spartakus FreeMann

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