Par Frater Harpo Ben Ishmael Bey
Voici un petit texte rencontré sur le site Autonomatrix, écrit à la mode d’Hakim Bey & traduit par Spartakus cet après-midi. Si vous comprenez ce que signifie « le cœur conspirationniste de l’imagination active », merci de me l’expliquer.
Mel
L’homme est modelé comme un archétype : fou divin, homme vert – dans la vie réelle, le mystique soufi, le poète-philosophe, dont les contes agissent à différents niveaux… l’artiste en tant qu’initié par l’intuition. Le shaman & le soufi sont les formes-racines… Le « noir » dans les arts noirs ne se référait à l’origine à aucun prince des ténèbres, mais à un ensemble complexe de traditions spirituelles & magiques dont les racines plongeaient en Afrique & en Égypte… La nécessité du secret limite les groupes à de petits rassemblements, induit les signes de reconnaissance, les mots codés, les poignées de mains, la communion intime d’espaces spirituels partagés dont manquent la majeure partie des cultures… une attention vigilante, une conscience de la réelle présence dans le présent, etc. choisir la conscience plutôt que le consensus est toujours considéré avec suspicion par la majorité – la définition même de la folie dans les états totalitaires…
Et cependant, par une sorte d’évolution lamarckienne, le cœur conspirationniste de l’imagination active a été profondément ancré dans « l’esprit », un outil majeur de la conscience, qui n’avait jamais été « conçu » pour n’être utilisé qu’une ou deux fois avant d’être mis au rebu, sa valeur est une aide continue à la navigation sur le chaocéan des possibles. Le prophète, tel un phare lumineux, est un symbole de l’amplification & de la projection collective de la lumière intérieure de ses membres… Ou c’est ce qu’il devrait être. Atteindre sa propre fondation dans la source souterraine… Nous contenons tous le circuit chaosoufique, si ce n’est que la majorité d’entre nous est trop endommagée, éblouie & brutalisée par les obligations de la vie post-moderne & par tous nos maîtres mécaniques & électroniques, nous ne pouvons réellement entendre le chant de notre propre être, et encore moins le chanter, encore moins l’entendre & l’harmoniser avec les chants essentiels des créatures qui nous entourent. Les véritables poètes de notre temps sont pratiquement inconnus & largement ignorés, mais ils sont néanmoins de la plus grande importance. Leur influence invisible étreint le monde entier.
Aspects de la Chaosophie, traduction française par Spartakus FreeMann, octobre 2011 e.v. au nadir de Libertalia. Source : Autonomatrix, « Aspects of Chaosophy ».
Par Frater Harpo Ben Ishmael Bey
Voici un petit texte rencontré sur le site Autonomatrix, écrit à la mode d’Hakim Bey & traduit par Spartakus cet après-midi. Si vous comprenez ce que signifie « le cœur conspirationniste de l’imagination active », merci de me l’expliquer.
Mel
L’homme est modelé comme un archétype : fou divin, homme vert – dans la vie réelle, le mystique soufi, le poète-philosophe, dont les contes agissent à différents niveaux… l’artiste en tant qu’initié par l’intuition. Le shaman & le soufi sont les formes-racines… Le « noir » dans les arts noirs ne se référait à l’origine à aucun prince des ténèbres, mais à un ensemble complexe de traditions spirituelles & magiques dont les racines plongeaient en Afrique & en Égypte… La nécessité du secret limite les groupes à de petits rassemblements, induit les signes de reconnaissance, les mots codés, les poignées de mains, la communion intime d’espaces spirituels partagés dont manquent la majeure partie des cultures… une attention vigilante, une conscience de la réelle présence dans le présent, etc. choisir la conscience plutôt que le consensus est toujours considéré avec suspicion par la majorité – la définition même de la folie dans les états totalitaires…
Et cependant, par une sorte d’évolution lamarckienne, le cœur conspirationniste de l’imagination active a été profondément ancré dans « l’esprit », un outil majeur de la conscience, qui n’avait jamais été « conçu » pour n’être utilisé qu’une ou deux fois avant d’être mis au rebu, sa valeur est une aide continue à la navigation sur le chaocéan des possibles. Le prophète, tel un phare lumineux, est un symbole de l’amplification & de la projection collective de la lumière intérieure de ses membres… Ou c’est ce qu’il devrait être. Atteindre sa propre fondation dans la source souterraine… Nous contenons tous le circuit chaosoufique, si ce n’est que la majorité d’entre nous est trop endommagée, éblouie & brutalisée par les obligations de la vie post-moderne & par tous nos maîtres mécaniques & électroniques, nous ne pouvons réellement entendre le chant de notre propre être, et encore moins le chanter, encore moins l’entendre & l’harmoniser avec les chants essentiels des créatures qui nous entourent. Les véritables poètes de notre temps sont pratiquement inconnus & largement ignorés, mais ils sont néanmoins de la plus grande importance. Leur influence invisible étreint le monde entier.