244 jours avant la fin du monde. La fin de quoi déjà ? Ah, ouais. Le monde. Pas une grosse perte. Il s’en trouvera toujours pour le pleurer. Pas moi.
Une fin Programmée.
Quoi de plus logique ? Dans une société où tout porte une date de péremption. Et à bien regarder l’emballage, la came a l’air pourri. Un monde où l’on n’aspire à rien d’autre qu’à être un rouage d’une machine obsolète qui bouffe et recrache les vies, comme nous ses aliments en boîte, cartons, conditionnés sous vide.
Comme nous, ouais. Conditionnés avec du vide. Du rien. Du vent. Des ânes marchant à la carotte. À la carotte moisie. Et l’âne devient vieux. On doit être les seules mouches qu’on attrape avec du vinaigre.
Et tout ça à quel prix ? Nos vies, servitudes que l’on nous fait croire volontaires, le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Le béton, partout, garde-fou de nos consciences. C’est notre âme, qu’on a coulée dans le béton. Et à y regarder de plus près, elle ne pouvait pas rêver meilleure fin.
Comment ça a commencé ? J’en sais foutre rien. Et j’en ai rien à foutre. Ce que je sais, c’est comment ça finira. Avec nous tous, coincés dans des petites boîtes, courant dans des roues pour hamsters humains, bouffant la merde en poudre reconstituée qu’on voudra bien nous servir à horaires réguliers, le tout sous l’œil de caméras derrières lesquelles d’autres hamsters surveilleront nos faits et gestes. Ça vous rappelle quelque chose ? Normal. Ça a déjà commencé.
Quand j’ai mis mon masque pour écumer les rues à la recherche du vice, je savais déjà que je me mentais à moi-même. Le vice est une plaisanterie. Et ça, le Comédien l’a bien compris. Alors on fait quoi ? On fait comme lui, et on accepte d’y participer plus ou moins passivement ? Pas le choix. On est des hamsters humains. Je l’ai cherché, le vice. Et je l’ai vu partout autour de moi. Même à l’intérieur. Surtout à l’intérieur.
Rassurez-vous. Le monde taillé par et pour les hamsters touche à sa fin. Enfin. C’est les Mayas qui l’ont dit. Ça doit être vrai. Qui sait ce que sont les Mayas, comment ils vivaient, pensaient, baisaient ? Certainement pas comme des hamsters. Mais franchement, qui ça intéresse ?
Me demandez pas de pleurer la fin de tout ça. Ni même de croire que des mecs dont les descendants jouent de la flûte de Pan dans le métro soient capables de prédire quoi que ce soit. Vous voulez une prédiction ?
244 jours avant la fin du monde. La fin de quoi déjà ? Ah, ouais. Le monde. Pas une grosse perte. Il s’en trouvera toujours pour le pleurer. Pas moi.
Une fin Programmée.
Quoi de plus logique ? Dans une société où tout porte une date de péremption. Et à bien regarder l’emballage, la came a l’air pourri. Un monde où l’on n’aspire à rien d’autre qu’à être un rouage d’une machine obsolète qui bouffe et recrache les vies, comme nous ses aliments en boîte, cartons, conditionnés sous vide.
Comme nous, ouais. Conditionnés avec du vide. Du rien. Du vent. Des ânes marchant à la carotte. À la carotte moisie. Et l’âne devient vieux. On doit être les seules mouches qu’on attrape avec du vinaigre.
Et tout ça à quel prix ? Nos vies, servitudes que l’on nous fait croire volontaires, le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Le béton, partout, garde-fou de nos consciences. C’est notre âme, qu’on a coulée dans le béton. Et à y regarder de plus près, elle ne pouvait pas rêver meilleure fin.
Comment ça a commencé ? J’en sais foutre rien. Et j’en ai rien à foutre. Ce que je sais, c’est comment ça finira. Avec nous tous, coincés dans des petites boîtes, courant dans des roues pour hamsters humains, bouffant la merde en poudre reconstituée qu’on voudra bien nous servir à horaires réguliers, le tout sous l’œil de caméras derrières lesquelles d’autres hamsters surveilleront nos faits et gestes. Ça vous rappelle quelque chose ? Normal. Ça a déjà commencé.
Quand j’ai mis mon masque pour écumer les rues à la recherche du vice, je savais déjà que je me mentais à moi-même. Le vice est une plaisanterie. Et ça, le Comédien l’a bien compris. Alors on fait quoi ? On fait comme lui, et on accepte d’y participer plus ou moins passivement ? Pas le choix. On est des hamsters humains. Je l’ai cherché, le vice. Et je l’ai vu partout autour de moi. Même à l’intérieur. Surtout à l’intérieur.
Rassurez-vous. Le monde taillé par et pour les hamsters touche à sa fin. Enfin. C’est les Mayas qui l’ont dit. Ça doit être vrai. Qui sait ce que sont les Mayas, comment ils vivaient, pensaient, baisaient ? Certainement pas comme des hamsters. Mais franchement, qui ça intéresse ?
Me demandez pas de pleurer la fin de tout ça. Ni même de croire que des mecs dont les descendants jouent de la flûte de Pan dans le métro soient capables de prédire quoi que ce soit. Vous voulez une prédiction ?
Le monde est déjà fini.